The whale

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[Cinéma] – VOST (US) – De Darren Aronofsky

Avec Brendan Fraser, Sadie Sink, Samantha Morton
1h 57min / Drame

+ Brûle – 2021/FR/3mn (court métrage précédant le film)

Synopsis et critique : Cosmograph

Charlie est professeur en ligne, il communique avec ses étudiants via son micro mais sans webcam. Ses déplacements se limitent aux quelques dizaines de mètres carré de son appartement dans lequel il vit seul. Si Charlie se cache, c’est parce qu’il pèse plus de deux cent cinquante kilos et se sent mal. Atteint d’hyperphagie incontrôlée et d’obésité morbide, son corps est trop colossal pour tenir debout sans aide. Son imposante corpulence étouffe ses organes vitaux et l’empêche de vivre pleinement ; la moindre émotion exige en effet trop d’efforts à son cœur. Outre cette souffrance physique, il porte le poids de la solitude et de la culpabilité : son grand amour n’est plus et il a perdu tout contact avec son ex-femme et sa fille. Seule Liz, une amie infirmière, passe prendre soin de lui quotidiennement. Cette routine mortifère va être bousculée par la dégradation de son état de santé et la visite impromptue d’un jeune missionnaire idéaliste…

Après Mickey Rourke dans The wrestler, The whale est l’occasion pour Darren Aronofsky d’offrir à Brendan Fraser un rôle d’envergure, après de nombreuses années à l’écart du grand public – à l’instar de son personnage. Porté par sa performance exceptionnelle, Charlie rejoint les autres personnages à fleur de peau chers au cinéaste : fragilisés par des expériences douloureuses, ils tentent de tenir bon. Pour adapter la pièce de théâtre de Samuel D. Hunter, également scénariste du film, Aronofsky a fait appel à son chef-opérateur habituel Matthew Libatique : s’il compose un cadre restreint, étouffant, il l’habille de couleurs chaleureuses, porteuses d’espoir. Pour Charlie, le chemin vers la rédemption est douloureux mais nécessaire. Il est surtout bouleversant.

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