Kina & Yuk : renards de la banquise

Chargement Évènements

A partir de 6 ans – De Guillaume Maidatchevsky

Raconté par Virginie Efira
1h 20 / Aventure, Famille

Synopsis et critique : Utopia

Ce n’est pas vraiment un film documentaire, ni tout à fait une fiction… Il y a bien des héros, une intrigue, du suspens, de l’aventure… mais pas de paroles. Il y a des animaux en chair et en os, mais ce n’est pas exactement un film animalier, il y a des effets spéciaux, mais ils sont presque imperceptibles… Pas facile de faire rentrer ce très joli film dans une case. Alors changeons notre regard, laissons le cinéma de côté et imaginons plutôt un livre d’histoires… Oui c’est exactement cela : Virginie Efira est tout près de nous, peut-être même au coin d’une cheminée, on a pris un bon vin chaud, ou un chocolat, ou une bière de chez Hake Brew, vous choisirez, on est confortablement installé, on est bien, il fait froid dehors mais on est au chaud… Elle ouvre alors un grand livre et commence son récit…

Il était une fois, dans le Grand Nord, un couple de renards polaire, Kina et Yuk, qui vivaient paisiblement sur la banquise. Mais la température anormalement douce et la nourriture de plus en plus rare obligent Yuk à s’aventurer toujours plus loin pour subvenir à leurs besoins. Quand soudain, un craquement terrible causé par la fonte des glaces vient perturber cette nature majestueuse et séparer nos renards, isolés chacun sur un bout de la banquise. Nous voilà embarqués pendant 1h20 aux confins du Pôle Nord, dans une histoire toute douce et toute mignonne qui séduira les plus petits sans laisser de côté les plus grands (car il faut toujours savoir garder son âme d’enfant).
Il ne sera pas seulement question de savoir si les deux amoureux, séparés pour cause de réchauffement climatique, se retrouveront à temps pour la naissance de leurs petits, mais aussi de permettre aux jeunes spectateurs, au-delà de l’aventure, de mieux comprendre les enjeux de tous ces dérèglements et d’éveiller leur curiosité sur cette partie mystérieuse et fascinante du globe.

Le film a été tourné dans les majestueuses terres glacées du Yukon, dans le grand Nord Canadien qui inspira Jack London pour son Croc Blanc. Les paysages sont sublimes et fragiles et la prouesse technique de film, au plus près des animaux sauvages, est impressionnante. C’est beau, c’est blanc, c’est intelligent et émouvant : à voir en famille ou en classe (un kit pédagogique très bien fait est accessible sur https://www.belin-education.com/kina-et-yuk-le-film).

Aller en haut