Léo, la fabuleuse histoire de Léonard de Vinci

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A partir de 7 ans – De Jim Capobianco, Pierre-Luc Granjon

1h 37min | Aventure, Animation, Famille

Synopsis et critique : Utopia

La Renaissance ! Une époque où artistes, savants, rois et reines inventent un monde nouveau. Parmi eux, un curieux personnage passe ses journées à dessiner d’étranges machines et à explorer les idées les plus folles : observer la lune, voler comme un oiseau, découvrir les secrets de la médecine… Sa curiosité, son inventivité sont sans limite. Nous voici embarqués dans un voyage en compagnie du plus grand des génies : Léonard de Vinci, devenu ce vieux monsieur à barbe blanche et qui a légué un immense héritage de créations, La Joconde n’en constituant que l’exemple le plus célèbre !
Jim Capobianco (scénariste de Ratatouille) n’a pas eu froid aux yeux en s’attaquant à un tel maître ! Avec une équipe artistique de choc, il réalise un film d’aventures inspiré de faits réels, mais plein de fantaisie et de liberté, avec une esthétique tout en charme et en poésie. « Léo » était un artisan, un inventeur et un artiste. Il travaillait de ses mains, il était fasciné par la mécanique, les vis et les engrenages, il fabriquait ses propres peintures, des instruments de musique… Son intense créativité trouve tout naturellement écho dans le choix du stop motion (animation de marionnettes image par image) et dans les techniques artisanales de ce bijou d’animation.

Léo nous communique dès le début du film sa soif de connaissance lorsque nous le découvrons à Rome en 1516, déjà soixantenaire. Ses obsessions consistent à sonder non seulement le cosmos mais aussi le corps humain afin d’y dénicher l’âme et percer le mystère de la vie. Pas étonnant que le Pape, pour qui seul Dieu peut offrir des réponses à ce genre de questions, le perçoive comme un hérétique, surtout quand il commence à disséquer des cadavres ! Et nous continuons d’être séduits par l’énergie du vieil homme lorsqu’il trouve protection en France en devenant « Premier peintre, ingénieur et architecte » du roi François Ier. Désormais installé au Château du Clos Lucé, à Amboise, le maître italien peut expérimenter librement, poursuivre ses recherches et inventer le monde moderne. On découvre les projets utopistes qui l’animent, au service de la paix ou de l’écologie ! Telle la construction de la « cité idéale », concept architectural avant-gardiste mettant au centre du projet gestion de l’eau et harmonie entre l’homme et la nature.
Davantage que la Joconde, le scénario met en relief la personnalité de deux femmes puissantes de l’époque : Marguerite de Navarre et Louise de Savoie (respectivement sœur et mère du roi, incarnées par les voix de Juliette Armanet et Marion Cotillard) dont la complicité avec Léo jouera un rôle important au service de la Renaissance !

Le film ravira tous les publics – à partir de 7 ans –, non comme une leçon d’Histoire, mais comme une histoire captivante et joyeuse. Qui ne se prive pas d’aborder des thèmes philosophiques autour de la mort, des religions, des sciences, à travers une mise en scène distrayante et inventive, laissant une grande part à la musique…

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